I have a passion for the 19th and 20th century sculpture since my teenage years and happily began my career at an early age, in 2010, at the Louvre des Antiquaires. This fruitful experience allowed me to open my first gallery in 2015 at 205, rue du Faubourg Saint-Honoré close to the Champs-Elysées. In 2020, I set up a second gallery, located on the left bank of the Seine, at 1 quai Voltaire, opposite the Louvre.
These two exceptional locations gave me the opportunity to develop my collection of sculptures from different angles, which were constantly renewed.
Up to now, we have held no less than thirteen exhibitions, including ‘Antoine-Louis Barye‘, ‘Rodin’s influence on sculpture‘, ‘Groupe des Douze‘, ‘Guyot‘, etc. All figurative and animal sculptures that have been presented were selected with an utmost rigour for their aesthetic as well as their technical qualities.
Works by some of the greatest sculptors such as Barye, Belmondo, Bugatti, Carpeaux, Dalou, Godchaux, Guyot, Rodin, Pompon and Sandoz are currently being displayed in our two galleries. An outstanding collection of bronze artworks with nuanced patinas stamped by prestigious foundries such as Barbedienne, Hébrard, Rudier, Siot Decauville, Susse, Valsuani etc. , which is also enriched by remarkable marble, terracotta, biscuit, sandstone and plaster sculptures.
Nicolas Bourriaud is a member of the Chambre Nationale des Experts Spécialisés en objets d’art et de collection (CNES) and of the Syndicat National des Antiquaires (SNA).
In 2025, he was elected President of the National Chamber of Specialized Experts (CNES).
 
		
	 
		
	 
		
	










![♦️𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 
𝐏𝐚𝐮𝐥 𝐋𝐚𝐧𝐝𝐨𝐰𝐬𝐤𝐢 (𝟏𝟖𝟕𝟓-𝟏𝟗𝟔𝟏)
𝙁𝙖𝙠𝙞𝙧 𝙖𝙪𝙭 𝙨𝙚𝙧𝙥𝙚𝙣𝙩𝙨 (1903)
Bronze à patine brun nuancé de vert, signé « P. Landowski » et daté 1903
Fonte de Bisceglia, porte la marque du fondeur « CIRE PERDUE / BISCEGLIA FRES / PARIS » et le numéro « 2 ».
H. 51 x L. 43 x P. 28 cm
Circa 1907
En 1903, il fait un voyage en Tunisie avec son ami Henri Bouchard ; il séjourne à Tunis, Sousse, Monastir et Kairouan : « c’est l’Antique, c’est l’Orient d’il y a je ne sais combien d’années » s’enthousiasme-t-il devant les paysages d’Afrique du Nord, lui qui avait passé sa prime enfance en Algérie.
Cette admiration et émotion face à une vie quotidienne réinventée sont palpables dans ses sculptures de genre, statuettes réalisées sur le vif lors de son voyage tunisien (le Voleur d’oranges, le Fakir aux serpents, les Porteuses d’eau aveugles). Le Fakir aux serpents quant à lui a été inspiré par une vision marquante qu’il évoque dans son journal : « Rassemblement autour d’un charmeur de serpents. Il s’arrête, prend dans un sac un tas de couleuvres et les met dans sa bouche, les mord. Elles se retournent, le mordent à leur tour. Il tourne, saute au son d’une discordante musique et il reste avec ses bêtes pendues à la peau, une à sa langue, et il hurle en tournant». C’est une scène qu’il aimera également commenter avec ferveur dans son journal du 24 mai 1921, cette fois-ci à la place Jemaa el Fna : « Le baptême des serpents. Un extraordinaire charmeur de serpents, sautant, gesticulant, bavant, manœuvrant d’énormes vipères du Sousse, bien pacifiques. Parmi tous les spectacles de la place, aucun n’est plus curieux que celui du charmeur de serpents. Aucun ne donne autant l’impression d’une cérémonie étrange et sacrée. Dans aucun les sentiments religieux jouent un rôle équivalent, se mêlant au charlatanisme. […] »
La sculpture a été exposée à plusieurs reprises dans les Salons, à la Société des peintres
orientalistes français de 1909, ou bien encore au Salon des Artistes Français et au Salon
Colonial de 1942 (n ° 2224).
👥 Contact: gnb@galeriesnicolasbourriau.com
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