Maximilien FIOT
(1886- 1953)
Né à Grand Pressigny dans l’Indre-et-Loire, Maximilien Fiot apprend l’art de la sculpture auprès de Prosper Lecourtier. Il s’entraîne avec différents matériaux dans le but de perfectionner son étude de l’animal, représenté seul ou en groupe. En 1908, il expose pour la première fois au Salon des Artistes Français et reçoit le deuxième prix. Trois ans plus tard, il devient sociétaire du Salon et obtient la troisième médaille. Après ce premier signe de reconnaissance, il se spécialise dans l’étude des animaux domestiques comme les oiseaux, les chiens ou encore les chevaux, immortalisant dans le marbre le buste de sa chienne Glaneuse (1926) qui l’accompagnait toujours dans son atelier. Cette œuvre unique, remplie d’affection, resta dans l’atelier jusqu’à la mort du sculpteur qui lui dédicacera ses mots « Glaneuse fut une amie très fidèle, très consciencieuse, qui s’est toujours intéressée à ce que je faisais avant de devenir mon modèle préféré ». Toutefois, son bestiaire comprend aussi des animaux sauvages parmi lesquels de nombreux félins dont il retranscrit à merveille les attitudes. Il est l’auteur du Lion du monument aux morts de la ville de La Ferté Alais, où il résida avec sa femme.