Description
Petersen a été orfèvre. Il a conservé de cet art le goût de la minutie, des qualités de finesse et de précision. Le sculpteur parvient mieux que quiconque à nous présenter l’animal dans ses lignes les plus sobres, comme c’est le cas du Canard bec dans le cou où l’oiseau est saisi sur le vif, dans un geste familier qui accentue la rondeur des volumes. Son œuvre est œuvre de synthèse tant pour les formes que pour les mouvements. Cette simplicité dans l’exécution déguise une profonde connaissance de l’anatomie. Seuls trois exemplaires de ce bronze (grand modèle) sont recensés à ce jour : l’un daté de 1929 et reproduit dans les ouvrages cités supra (Armand Dayot et Yvon Lapaquellerie), l’autre à patine verte non daté aujourd’hui conservé dans une collection particulière française et le nôtre à patine noire également non daté.