Maurice PROST

(1875-1967)

Amputé d’un bras dès les premiers mois de la guerre de 1914, Maurice Prost abandonne son métier de ciseleur en joaillerie pour se consacrer à sa passion : la sculpture animalière. Il devient même sculpteur en taille directe.  D’abord avec l’aide de sa femme, qui frappe pour lui le ciseau qu’il tient et oriente sur la pierre, puis grâce à l’utilisation d’un marteau pneumatique qu’il appuie contre son épaule gauche et dirige de sa main droite. Il devient ainsi totalement indépendant. Dès 1918, il se rend quotidiennement au Jardin des Plantes pour dessiner et modeler les animaux. Il y rencontre les autres animaliers avec qui il se lie d’amitié. Dès 1921, il expose au Salon des Artistes Français mais également au Salon d’Automne, au Salon des Artistes Indépendants… En 1930, il participe à l’exposition des Artistes Animaliers, galerie Edgar Brandt, boulevard Malesherbes, et en 1931 présente son impressionnante Panthère noire grandeur nature en bronze à l’Exposition Coloniale. Vers la fin de sa vie il se consacrera davantage à la sculpture monumentale.