Alfred BOUCHER 

(1850-1934)

Les relations d’Alfred Boucher et d’Auguste Rodin s’étendent sur de nombreuses années. L’estime est réciproque et des liens sincères d’amitié les unissent. Dans le courant de l’été 1882, Alfred Boucher demande à son ami Auguste Rodin de le remplacer auprès de ses élèves. Dans sa recommandation, il écrit alors au sujet de Camille Claudel : « Jeune fille moqueuse, insolente implacable, cette élève n’est pas comme les autres. Un peu difficile à amadouer, une bête sauvage tant qu’elle n’a pas confiance, mais après quel trésor de générosité et de tendresse, si elle vous apprécie, elle vous donnera tout. » Boucher était, dans ces propos, assurément prémonitoire.